Les Digitales – chantier collectif !

Sur les 3 jours du week-end des digitales, chantier collectif ! Et si on construisait une tour ? Retrouve-nous à partir de 13H à la Baudrière.

/!\ [Chantier accessible que par une échelle]

4 JUIN – SOIRÉE MASQUÉE en soutien à la Défense collective Paris Banlieues

NO FACE NO CASE

SOIRÉE MASQUÉE en soutien à la Défense collective Paris Banlieues

Soirée à prix libre ce samedi 4 juin, à 21H à la Baudrière (65 bis rue de Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ligne 9), squat anarca-feministe et TransPédéGuine.

Ramène tes potes, ta plus belle cagoule et ton parapluie customisé

Au programme :
Concert de Schlagattack
DJ sets
DJ Daria (dark disco/techno)
Orchid (bass)
DJ freshwater4mygreenplant B2B Ranucci (UK step breakbeat)

Défilé de parapluies (tout le monde pourra y participer !)

Bar : Biere 1.5€ tout le reste prix libre
Infokiosque : brochures sur le thème de la defense
🖍 Table d’impressions de dessins stylés de gens VNR par Litha

L’argent révolté nous servira sur le long terme à payer le loyer de notre local, nos frais de téléphone collectif pour garder le groupe ouvert et public, nos frais d’impression et nous permettra d’acheter du matériel de défense.

Pour rappel, la Défense collective Paris Banlieues est un groupe ouvert qui existe depuis 3 ans !
Nous nous organisons face a la police et à la justice. Notre but est de diffuser une culture de la défense collective dans la rue et dans les espaces de luttes.
On organise donc des formations juridiques pour apprendre à s’en sortir au mieux en garde à vue et au tribunal, et des ateliers déplacements collectifs pour travailler nos réflexes solidaires en manif.
On aide des personnes à préparer leur défense juridique avant un procès.
On participe aussi aux manifestations en tractant des conseils en cas d’arrestation et en participant à la défense de cortège
Rejoignez-nous lors de notre réunion hebdomadaire le dimanche 18h à la Fabrik ! ( Sonner à “la Fabrik” à l’interphone de la petite ruelle qui passe sous les grosses barres d’immeuble, au 23 rue du docteur potain, 19e arrondissement).

Samedi 18 juin, Journée d’hommage à Lamine Dieng

Journée d’hommage à Lamine Dieng
15 ans de lutte contre l’État : vérité rétablie, dignité rendue et mémoire gardée
Après 15 ans de combat, le comité vérité et justice pour Lamine Dieng vous invite à une journée d’hommage, de débats et de formation.
Le 18 juin 2022 à partir de 13h
Place Carmen 75020 Paris
Projection – Ateliers – Témoignages – Moment d’hommage – Stands – Cantine – Open mic
Il y a 15 ans, notre fils, frère, oncle, ami, Lamine Dieng mourait à quelques pas de la maison familiale, des mains de 8 policiers parisiens.
Depuis, nous, parents, amis et soutiens avons affronté 10 longues années de procédures judiciaires afin de faire reconnaître la culpabilité de ces 8 agents pour le lynchage de Lamine.
Dix ans qui ont débouché sur un non-lieu définitif par la juridiction française en 2017, ceci alors même que les expertises médicales concluaient à l’asphyxie mécanique par ces policiers en tant que cause du décès.
En 2018, la famille a poursuivi son combat pour la vérité et la justice en amenant le dossier devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
Et en juin 2020, après 13 ans de confrontation judiciaire, l’État français a été obligé de reconnaître la torture infligée à Lamine et le crime :
Oui, ses policiers ont violé l’art. 2 de la Convention sur le droit à la vie.
Oui, ses policiers ont violé l’art. 3 sur les traitements inhumains et dégradants.
Aveu suivi du versement des indemnités fixées par la Cour à la famille de Lamine.
Pour clore nos poursuites à son encontre, la République française a, par cet acte, admis publiquement que : plusieurs de ses agents, en groupe, ont infligé la mort à un homme non armé qui ne les menaçait pas, et que, pendant 10 ans, plusieurs de ses magistrats ont failli à leur devoir qui était de conduire un procès équitable.
Et dans les faits, ses magistrats ont violé l’art. 6 de la Convention européenne car il n’y a pas eu de procès (violation non retenue par la CEDH).
En parallèle, la République française a aussi publiquement démontré qu’elle n’entend pas punir ses agents meurtriers et défaillants.
Lamine a été lynché par la police, déshumanisé par l’appareil judiciaire, et l’État couvre ses agents : telle est la norme sur le sol français en 2020. Et encore en 2022, car les non-lieux s’accumulent.
Cette règle qui persiste du régime d’exception envers certaines catégories de la population, a une histoire, une dérogation législative démarrée en 1685 avec le Code noir pensé par Colbert, puis avec les Codes de l’indigénat.
Les faits
Lamine avait 25 ans et venait d’acheter une moto neuve pour démarrer le lundi un nouveau travail. La police a saisi la moto et ne l’a jamais restituée.
Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juin 2007, il a perdu la vie dans des conditions inhumaines, sous l’acharnement de 8 policiers, appelés pour tapage nocturne.
Lamine a été plaqué face contre terre, chevilles et mains attachées, traîné, plié et écrasé sous le poids cumulé des policiers agenouillés sur son dos, soit environ 300 kg.
Son calvaire a duré 30 minutes, il a rendu son dernier souffle, respirant son vomi, avec un agent appuyé sur sa tête et deux autres pesant sur le torse et les épaules et un quatrième sur les jambes repliées.
Le décès de Lamine est constaté par le médecin du SAMU à 05h15, 1 heure et 15 minutes après le début de l’opération policière (03h59).
Et l’autopsie a précisé que Lamine était déjà mort à 04h29, donc 45 minutes avant que le médecin ne l’examine.
Le 18 juin 2007, la police des polices (IGS) a conclu son enquête préliminaire par une « mort naturelle d’un arrêt cardiaque, qui pourrait être dû à une overdose de cocaïne, cannabis et alcool ». La calomnie venant s’ajouter au meurtre.
Le 22 juin 2007, la famille a déposé une plainte avec constitution de partie civile, conduisant à l’ouverture d’une information judiciaire le 10 juillet 2007.
Et en 2008, les conclusions de la contre-expertise médicale ne laissent planer aucun doute : « mort d’une asphyxie mécanique due à l’appui facial contre le sol avec pression du sommet de la tête dans un contexte toxique. »
Elle a également relevé plus de 30 hématomes profonds sur le corps de Lamine, dont un de 7 cm, sur le cuir chevelu, la tempe, la pommette, le menton, les coudes, les poignets, le dos, le ventre, le bassin, le creux des genoux et les pieds. Des vaisseaux sanguins éclatés dans les yeux (pétéchies conjonctivales), à cause de la clé d’étranglement faite avec la matraque. Une morsure profonde de la langue. Un œdème cérébral important qui a provoqué un engagement cérébelleux (le cerveau qui sort du crâne). La lèvre éclatée et de multiples éraflures, une cyanose des ongles des doigts et des orteils (par manque d’oxygène à cause de la pression sur les poumons et la tête).
Dix ans d’instruction pour s’entendre dire qu’il ne s’est rien passé, qu’il n’y a pas d’éléments matériels suffisants pour poursuivre les tueurs de Lamine.
Selon le magistrat instructeur du dossier, Patrick Gachon, il n’y a rien à reprocher au policier Jean-Wolf Mertens qui a étranglé Lamine avec sa matraque.
Ni à Jean-Benoit Christiaens, Mathieu Escande et Christophe Goblet qui ont pesé de tous leurs poids sur son buste.
Ni à Charly Catalan qui a pesé sur ses jambes repliées jusqu’au bassin. Ni à Morgane Rouxel qui a pressé ses tendons d’Achille.
Ni à Laurence Petiaux qui a assisté à toute la scène sans réagir, pas plus qu’à Julien Parsol qui a simulé un bouche-à-bouche en faisant un tuyau avec ses mains gantées.
Le juge a justifié sa décision par le fait que la technique du plaquage ventral n’est pas interdite en France et que les policiers se voyaient en situation de rébellion face à un homme pourtant déjà à terre à leur arrivée et bien vivant car ils disent qu’il leur a parlé. Rébellion d’un homme dont les quatre membres ont été entravés pendant toute leur intervention.
Chronologie judiciaire
22 juin 2007 : Dépôt de plainte avec constitution de partie civile.
10 juillet 2007 : Ouverture de l’information judiciaire.
2008 : Conclusions de la contre-autopsie.
2009 : Demandes d’actes par la famille, une nouvelle audition des 8 policiers impliqués.
2010 : Les policiers sont placés sous le statut de témoins assistés, leur donnant accès au dossier pour préparer leur défense.
2011 : Refus du juge d’organiser une reconstitution sur la scène de crime, au motif qu’elle ne permettra pas de « restituer l’état d’excitation » de Lamine.
2012 : Confrontation des parties et reconstitution dans le cabinet du juge.
2013 : Refus d’entendre les témoins du meurtre, au motif qu’ils n’apporteront rien de nouveau.
2014 : Après une instruction de 7 ans, le juge d’instruction Patrick Gachon émet une ordonnance de non-lieu pour les 8 policiers mis en cause.
2015 : La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris confirme le non-lieu.
2016 : Attente du pourvoi en Cassation.
24 mai 2017 : Audience devant la Cour de cassation.
21 juin 2017 : Non-lieu confirmé en Cassation.
2018 : Dépôt du dossier à la Cour européenne des droits de l’Homme.
2020 : Victoire historique, par abandon, de l’État français à la CEDH.

Le programme des Digitales !

Le programme des Digitales s’affiche ! On se voit les 10, 11 et 12 juin à la Baud ?

Événements permanents:

– Projection du collectif la clef en continu de 12h à 18h
– Exposition du collectif Vietnam Dioxine sur l’Agent orange
– chantier participatif: construction d’une tour les 3 jours à partir de 13H
– Stand permanent de la ZAP pertuis
– La Zine des digitales, vient écrire, dessiner, découper 🙂
– infokiosque écolo
– Un accueil chaleureux of course
Coin pour enfants / espace calme

Vendredi 10 JUIN

– 11H Fresque du désastre, constats d’un présent insoutenable

– 12H Comme tous les vendredis à la Baudriere ! Cantine des Communardes !

– 13H Début du chantier participatif construction d’une tour

– 14H Atelier s’orienter en terres écologistes avec le collectif Désobéissance écolo paris

– 16H Génération climat: parcours de lutte et perspectives politiques

– 18H Cantine des communardes en soutien à la 15ième commémoration pour Lamine Dieng qui aura un lieu le 18 juin place Carmen

– 21H Projection du film Dire à Lamine de Cases Rebelles suivi d’une discussion

Samedi 11 JUIN

– 11H AG inter-luttes ! Luttes locales en IDF et stratégies

– 12H30 cantine végan avec les gilets jaunes de Montreuil

– 14H Psykocouac ?! Psychophobie dans les milieux militants

– 15H Flash tattoo jusqu’à minuit

– 16H Écoute de podcast Avis de tempête et discussion

– 16H Antémonde: imaginer un futur désirable

– `18H Discussion sur le racisme et les personnes racisées dans les milieux écolo (mixité choisie possible)

– 20H cantine végan avec les gilets jaunes de Montreuil

– 20H30 scène ouverte, perf etc…

– 21H30 Soirée DJ set en soutien aux collectifs Vietnam Dioxine et Zéro chlordécone zéro poison avec Technommunism, Angel flesh, Nana Benamer ….

Dimanche 12 JUIN:

– 11H Repenser nos luttes à l’aune des luttes paysannes: discussion avec les Soulèvements de la Terre

– 12H30 Barbecue vegan

– 13H Échange de graines

– 13H Discussion écologie et antispécisme

– 14H Discussion contre les Jeux Olympiques avec Saccage2024 et d’autres !

– 16H Rencontre avec le collectif zéro chlordécone zéro poison autour de l’écologie décoloniale

– 18H Luttes écolo et queer face aux écologies normatives et la gentrification

– 20H Cantine végan

– 21H30 Projection du film Las y los minuscule de Kristine Gillard

Texte d’appel du week-end: https://labaudriere.noblogs.org/post/2022/05/10/les-digitales-festival-decologies-veneneuses/

Infos /contacts:
Le blog: labaudriere.noblogs.org
Mail: la-baudriere@riseup.net
Adresse: 65bis rue Voltaire Montreuil

 

 

Les Digitales – Film Las y los minuscule, dimanche 12 juin à 21H30

LES MINUSCULES accompagne l’évolution d’une lutte civique au Nicaragua, initiée par le mouvement paysan en 2013 contre le projet de construction du Grand Canal Interocéanique, qui trancherait le pays en deux, au pied du volcan, à travers terres cultivées, lacs et forêts. En réaction aux multiples abus du pouvoir, différentes luttes sociales convergent et, en avril 2018, l’insurrection éclate. C’est la lutte d’Elba, Doña Chica, Gaby, Elyla et tant d’autres “minuscules”, depuis le bord de la tranchée jusqu’à l’exil. Que fabrique la résistance ?

Rendez-vous dimanche 12 juin à 21H30 au 65bis rue Voltaire !

Soirée de soutien au collectif et sanctuaire 269 Libération animale

SOIRÉE DE SOUTIEN AU COLLECTIF & À SON SANCTUAIRE !
« Des liens durables et de nouvelles complicités ne sont pas un répit ou une échappatoire, ce sont les seuls moyens de défaire l’Empire. » (Bergam & Montgomery, 2021)
À l’initiative des camarades parisiennes du collectif, nous avons l’immense joie de vous convier à une grande soirée de soutien le samedi 28 mai dés 19 heures à la Baudrière, 65B rue Voltaire à Montreuil.
Notre objectif est de proposer un moment festif afin de récolter des fonds, mais aussi de partager un moment convivial, de se rencontrer et d’échanger autour d’une lutte antispéciste radicale.
Nous commencerons cette belle soirée par une présentation des actions directes menées par le collectif partout en Europe suivie d’une petite discussion sur la stratégie portée par 269 Libération Animale ; puis dans un second temps, c’est un moment plus festif qui prendra place avec une cantine vegan (salé et sucré) à prix libre, un bar, un stand de merchandising, de la chouette musique, et plein de surprises pailletées !
Exceptionnellement, une camarade artiste réalisera des flash tattoos (par ordre d’arrivée) : les planches vous seront bientôt communiquées.
Nous sommes très heureux.ses d’expérimenter la confiance, l’entraide, et l’amitié pour ce nouvel événement de soutien.
=> PRÉSENTATION DU COLLECTIF & DE SON SANCTUAIRE :
Notre collectif a vu le jour en 2016 avec d’une part la volonté de reconstruire la lutte contre l’exploitation animale pour lui donner une réelle dimension révolutionnaire, et d’autre part le souci constant de joindre les actes concrets aux mots.
C’est dans cette perspective que depuis 6 ans, notre collectif multiplie les actions directes contre les structures capitalistes du système d’exploitation animale et qu’il a organisé la libération de plus de 1200 personnes animales sorties d’abattoirs, de laboratoires et d’élevages, autant de rescapé.e.s dont le monde a changé radicalement du jour au lendemain.
Si nous jetons à chaque fois toutes nos forces dans ces offensives nocturnes contre les structures de la domination spéciste, nous en avons aussi éprouvé abruptement les limites ; alors dans notre quête d’un “monde autre”, nous nous sommes ancré.e.s dans un territoire pour prolonger la lutte dans la quotidienneté et conjuguer ainsi confrontation et construction. Nous avons ainsi créé un sanctuaire qui depuis 6 ans accueille des animaux libérés.
Nous sommes ainsi quelques révolté.e.s qui avons décidé de ne pas se contenter d’instants éphémères de lutte, qui avons troqué les caméras et pancartes contre les coupe-boulons, les pieds-de-biche, les pelles et les pioches ; nous n’avons pas voulu attendre un hypothétique “Grand soir” et avons pris le risque de vivre l’antispécisme ici et maintenant, de le sortir de l’abstraction du discours et de la théâtralité des marches et happenings pour en faire une “praxis” révolutionnaire.
Ainsi nous ne séparons jamais notre quotidien au sanctuaire de notre pratique de l’action directe. Ce sont aujourd’hui les amitiés que nous tissons avec nos camarades libéré.e.s qui nous inspirent et nous radicalisent mieux que tous les beaux discours. Ce sont elles qui donnent le courage de poursuivre les actions malgré un contexte difficile et l’amitié entre celles et ceux que la domination voudrait séparer est déjà une prise de position contre le monde tel qu’il est.
Nous sommes persuadé.e.s qu’il faut ancrer les luttes politiques dans la quotidienneté, des modes d’existence réels, des relations concrètes où tout est par définition d’emblée mêlé ; et développer à partir d’eux une analyse et une attaque des pouvoirs et systèmes de domination.
Et sans aucun doute la particularité de ce collectif est d’avoir été dès le début ancré dans une dimension concrète et sensible : dans un lieu, dans des liens, dans des histoires et expériences singulières ; et d’avoir construit une lutte « à partir de ça ». Il n’est plus question de sortir militer, mais bien de partir de là où l’on est, de conjointement vivre et lutter, dans une tension jamais résolue.
Nous inventons une lutte concrète, imaginative et inscrite dans d’infinies possibilités de complicités politiques fortes et efficaces entre personnes animales et humaines : une sympraxis, un « agir avec », pour s’opposer au système de domination !
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Au-delà d’être une belle solution financière de soutien, nous espérons que cette soirée ouvrira des brèches et permettra de belles rencontres. Ces possibilités sont rares et précieuses !
Nous vous attendons nombreux.ses !

22 mai à 19H30 ! Soirée anti-JO

Soirée internationale anti Jeux-Olympiques à la Baudrière – 65bis rue voltaire Montreuil