Réunion publique d’organisation contre les JO de Paris 2024, le 16 juin à 19h

Réunion d’organisation contre les JO de Paris 2024, le 16 juin à 19h, au squat anarcha-feministe-TPG la Baudrière, au 65 bis rue Voltaire à Montreuil.

Depuis quelques temps, nous nous réunissons à Montreuil pour nous organiser contre les JO de Paris 2024. Nous souhaitons désormais proposer des moments publics d’organisation à fréquence régulière, dans l’est parisien. La prochaine réunion aura lieu le 16 juin à 19h, au squat anarcha-feministe-TPG la Baudrière, au 65 bis rue voltaire à Montreuil.

Pendant ce rendez vous mensuel on tente d’élaborer entre nous un discours contre les JO, on apprend à en identifier les différents acteurs et les impacts sur le territoire, on se renseigne sur les précédentes luttes à l’internationale et on rend acessible ces informations en réalisant des brochures ou en en traduisant d’autres. Sans oublier la constitution d’affiches et infokiosque. D’autres luttes ont lieu contre des projets des JO, par exemple les jardins d’Aubervilliers en Seine Saint Denis, on essaye de les suivre et on cherche à approfondir les luttes et les liens entre les différents collectifs existants et bien sur rencontrer de nouveaux opposant-e-s aux JO !

Comme la plupart des villes du 93 et des quartiers encore populaires de Paris dans le cadre des JO de 2024, Montreuil subira une accélération de sa gentrification et de la sécurisation des rares espaces qui sont encore accessibles aux plus précaires. Les projets d’allongement des lignes de métro connectant le Haut Montreuil au coeur de Paris entrainent déja des augmentations de loyers et des expulsions avant même leurs ouvertures. Nul doute que les espaces de vie des personnes en migrations, les lieux de travail des biffins et des TDS, des espaces de vie et d’organisations autonomes, seront encore davantage attaqués par la préfecture afin d’offrir aux touristes l’image d’une région parisienne propre et pacifiée. Pendant que les flics et leurs caméras « intelligentes » chasseront les fraudeurs du métro ou les personnes à la rue, les touristes viendront siroter des cocktails dans des tiers lieux éphémères. Les olympiades culturelles et les pubs des sponsors pullulent déjà dans nos quartiers, pour tenter de fournir le quota de bénévoles et de travailleurs-euses précarisé-es nécessaire à la tenue de cet évènement. Les JO2024 se rapprochent à grand pas et la communication ne cesse de s’amplifier autour des différents enjeux urbanistiques et sécuritaires qu’ils impliquent.

Venez nous rejoindre pour combattre la métropole !
JO ni ici ni ailleurs !