Journee de discussions sur Mayotte et contre la politique neo coloniale menée par Darmanin – 29 mai

✊Journee de discussions sur Mayotte et contre la politique neo coloniale menée par Darmanin ✊

Ce lundi 29 mai à partir de 14h nous vous invitons a une journée de discussions autour de l’opération Uwambushu menée par Darmanin à Mayotte depuis plusieurs semaines.

L’accueil se fera à partir de 14h : bar et infokiosque à disposition

A 15h : discussion entre le CSUM (Collectif Stop Uwambushu) et l’AG anti-CRA Île de France sur la situation à Mayotte :
– Genèse de la politique migratoire coloniale a Mayotte
– Rétention et système carcéral sur l’île (regard croisé avec la situation en Île de France)
– Opération Uwambushu et luttes locales

A 17h – Debat avec le public

A 19h – le CSUM proposera une animation musicale jusqu’à 22 heures

En fin d’après midi un repas sera servi dont les bénéfices reviendront au collectif CSUM pour soutenir les personnes sortant de CRA à Mayotte et les activistes qui cherchent à s’organiser au Comores contre Uwambushu !

Tout sera à prix libre 💸

L’événement se déroulera à la Baudriere, au 65bis rue Voltaire à Montreuil (93100) – Metro Robespierre (Ligne 9)

A lundi ✊✊

Cantine des “daronnes en lutte” tous les vendredis

C'est partit pour une cantine des "daronnes en lutte" tout les vendredi à la cantine de la Beaudriere 65 bis rue Voltaire 93100 montreuil.
À partir de 12h00 (14h00 fin du service).
Couscous au menu du vendredi 26 Mai 2023🌸
🍉La première saison de la " cantine des daronnes en luttes " fera chaque vendredi le tour des couscous de l'Afrique du Nord à l'Afrique centrale en passant de l'est à l'ouest .

Merci à l’AG féministe de Montreuil, leur communiqué à propos de la réunion publique contre la baudrière

Le 18 avril, une adjointe à la mairie de Montreuil à pris part à une réunion de voisin au côté de l’adjointe au commissaire de Montreuil pour accélérer le processus d’expulsion du squat de la Baudrière.

En tant que collectif féministe, nous avons été sollicitées par les habitant es de la Baudrière pour en discuter. Plusieurs éléments nous ont interpellés. Tout d’abord, lors de cette réunion mais aussi en amont dans un document judiciaire transféré à la Baudrière, des propos ouvertement racistes ont été tenus par les voisins.

Ces propos ciblent tout particulièrement les jeunes mineurs isolés hébergés par les Midis du Mie : “cette organisation qui s’occupe des migrants, c’est une honte”. “Ces jeunes sont en fait de jeunes africains. Notre rue qui était calme devient invivable…” “des africains qui font la fête le soir, qui font la rumba devant nous”, “les minorités mènent le pays”.

Seule réponse de la mairie : “je comprends bien l’exaspération qui est la vôtre.” De même, lors de la réunion, l’élue présente n’a pas critiqué les propos racistes.
La mairie de Montreuil qui se définit humaniste et prône le vivre ensemble devrait être ferme dans la condamnation de tels propos.

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Formation street-médic 17 juin

Nous organisons le 17 juin 2023 une formation à la street-medic permettant d'apprendre et approfondir les connaissances de chacun·e sur le soin et les premiers secours en milieu militant, notamment au sein d'action et de manifestations qui font face à une répression de plus en plus forte et mutilante.


Notre formation dure une journée entière, et est ouverte à tou·te·s dans la limite de 17 participants !

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Cette formation se veut militante et inclusive : aucun propos oppressif ne sera donc toléré en son sein. Nous rappelons que la street-medic est avant tout une manière de militer centrée sur l'autonomie et la solidarité : nous sommes militant·e·s avant d'être secouristes.

Contactez nous à cette adresse si vous êtes interessé·e·s :

formationmedics@protonmail.com 

Besoin d’aide au Fagstival !

 

Yo ça te dit de prendre une part active au Fagstival du 10 au 11 juin en mettant la main à la pâte ?? écris-nous vite à revuepd@protonmail.com ou via les réseaux sociaux ! parles-en aussi autour de toi !!

Les Digitales reviennent pour une 3è édition ! FR & EN



Cet été, à la Baudrière, les Digitales reviennent pour une troisième édition du 24 au 27 août 2023. Après deux premières éditions riches en rencontres précieuses, on aimerait recommencer l’expérience le temps d’un week-end, ou plus...  avec une surprise ;)

C’est en effet dans un contexte particulier que devront se dérouler ces digitales estivales puisque la Baudrière va être expulsable dès le 21 août. La Baudrière, c’est un squat anarcha-féministe trans-pd-gouine (TPG) qui a ouvert fin 2021. Depuis, ce lieu a été un refuge pour les meufs TPGI qui y sont passées mais aussi un lieu d’organisation politique qui a accueilli des dizaines de bouffes, discussions, soirées, ateliers, rencontres, moments d’écoute, d’entraide et de solidarité. La Baudrière, en tant que lieu d’expérimentation collective nous a permis de forger des alliances fortes et de nous autonomiser contre les modes d’habitation gentrifiés et classistes de la métropole et contre la société raciste, patriarcale qui nous opprime.

Dans un contexte de passage en force de lois criminelles, d’une menace fasciste grandissante et d’attaques répétées des lieux queer, nous ne pouvons nous permettre de perdre un tel lieu. La Baudrière est une zone à défendre. Nous vous y invitons donc pour continuer à faire vivre le lieu et pour le défendre dans un contexte où celui-ci sera expulsable.

Au programme de ces digitales 3, on souhaite de nouveau mettre en lumière les multiples formes d’écologies qui nous parlent. On discutera donc d’écologies queer et décoloniale et on cherchera à tisser des liens avec d’autres sujets qui nous remuent comme la gentrification, les mémoires des luttes, l’aide mutuelle ou encore l’anti-âgisme/adultisme. Cette troisième édition sera également l’occasion d’échanger autour de nos pratiques dans les luttes. Celles-ci peuvent se traduire par des actions directes contre un système mortifère qui s’incarne dans les infrastructures écocidaires des JO 2024 et les figures racistes célébrées à chaque coin de la ville. Mais c’est également à travers des pratiques de soin de nos corps, santés et alimentations à l’échelle communautaire que nous nous autonomisons, réinventons nos écologies, et luttons. C’est aussi en se reliant à ce qui vit partout autour de nous et en nous : des liens tissés par la solidarité, à la connaissance du vivant et des mémoires souvent oubliées.

Pour plus d’informations : sleeping, propositions d’évènements etc Retour ligne automatique
contact : lesdigitales@riseup.netRetour ligne automatique
blog : labaudriere.noblogs.org Continue reading Les Digitales reviennent pour une 3è édition ! FR & EN

Le Fagstival, ça va être 2 jours (les 10 & 11 juin)



Après la soirée en mars, @PdRevue vous présente🥁🥁🥁 :
✨Le Fagstival✨
Le Fagstival, ça va être 2 jours (les 10 & 11 juin) de discussions, ateliers, projections, stands... autour des enjeux pédés dont on a voulu parler et dont on veut parler dans la Revue !

Le samedi sera consacré à la question du soin (en rapport avec le numéro qui vient de sortir) et le dimanche à la question du travail qui est le thème du numéro que l'on est en train de vous concocter !

Et bien sûr, une formidable soirée de soutien se tiendra le samedi avec une tombola ! Des lots tous plus incroyables les uns que les autres hiiiiii !!! 
Le Fagstival aura lieu à la Baudrière, squat anarchaféministe transpdbigouineinter situé 65 bis, rue Voltaire à Montreuil.

On vous y espère nombreuxes !

On vous communiquera bientôt le programme complet et toutes les infos d’accessibilité. Ces deux journées se dérouleront en #AutodéfenseSanitaire : le port du masque FFPDeux sera demandé à l'entrée et rappelé à l'intérieur.

Bisous et donc à bientôt 🫰

Main dans la main, le commissariat et la mairie de Montreuil font pression pour expulser la Baudrière

Ici la Baudrière !

Nous sommes un squat anarcha-féministe TransPdGouine (TPG) situé au 65bis rue Voltaire et au 7 rue de la République à Montreuil. Une vingtaine de personnes y vivent avec des parcours de vie multiples marqués par l’homophobie, le sexisme, le racisme et la transphobie, que ça soit dans le cercle familial, professionnel, scolaire ou simplement dans la rue. Ce lieu autogéré et autonome est pour nous un refuge. Il est aussi un espace d’accueil et d’accompagnement, d’hébergement pour des personnes à la rue, en galère...

La Baudrière est aussi un espace revendicatif et politique où se croisent plusieurs luttes. Des collectifs et individus s’y retrouvent chaque jour depuis plus d’un an, pour s’y organiser, s’y retrouver, échanger et créer du lien. Passant des écologies politiques aux luttes féministes, TransPdGouine, anti-impérialistes, aux luttes anti-racistes et contre les violences d’État... La vie du lieu est rythmée de cantines, festivals et rencontres internationales, réunions, actions, soirées de soutien à différents collectifs, aux mouvements sociaux...
Retrouvez-nous sur labaudriere.noblogs.org Retour ligne automatique
contact : la-baudriere@riseup.net

Main dans la main, le commissariat et la mairie de Montreuil font pression pour nous expulser

Loline Bertin, adjointe au maire pour la tranquillité et la sécurité de Montreuil ainsi que l’adjointe au commissaire Mme Gramond ont organisé, avec un voisin, une réunion publique à notre sujet sans nous prévenir. Plusieurs voisinEs côtoyant la Baudrière nous ont apporté leur soutien, et nous ont fait parvenir l’invitation. Cette dernière indique qu’une plainte collective de voisinEs a été déposée pour agression sonore. Nous sommes très surprisEs de cette initiative, alors même que plusieurs mois auparavant nous avions organisé une réunion publique sans qu’aucunE des voisinEs plaignantEs ne vienne.

Tout débute avec des échanges de mails entre la mairie et 4 voisinEs=2 couples, que la mairie a transmis au juge comme témoignages à charge pour l’expulsion de la Baudrière. Iels se plaignent du squat mais aussi du bail précaire accordé à l’association les midis du mie, qui héberge et accompagne des jeunes mineurs isolés au 65 rue voltaire. Ce sont des échanges scandaleux où Loline Bertin répond comme si tout ce qui était écrit était normal et correct, en approuvant ainsi les propos racistes et classistes des voisinEs . En voici quelques extraits :

VoisinE : « depuis des mois des heurts dans la rue, et la venue de gens dégénérés qui bousillent nos rues »Retour ligne automatique
VoisinE : « Cette organisation qui s’occupe des migrants est une honte [parlant du 65 rue Voltaire]. Je rêve comme ma voisine de quitter cette ville… les squatteurs sont comme tous les soirs dans la rue ! C’est désespérant. »Retour ligne automatique
VoisinE : « Combien de temps allons-nous subir cette vie infernale ! De plus, nous avons appris que le 65 de la rue a été investi par une association qui aide les jeunes en situation difficile. Ces jeunes sont en fait de jeunes africains. Notre rue qui était calme devient invivable… je pense déposer une main courante à la Police »Retour ligne automatique
MAIRIE – Loline Bertin : « Je comprends bien l’exaspération qui est la vôtre. »

Ces voisinEs confondent parfois le 65 rue Voltaire, où s’organise l’association des Midis du Mie, et le 65bis rue Voltaire, l’entrée publique de la Baudrière.

Le 18 avril, se déroule la réunion publique à notre sujet.

Quelques voisinEs soutenant la Baudrière se sont renduEs à la réunion publique organisée par Loline Bertin et nous ont fait un compte rendu. Nous sommes rassurer de voir que quelques 5-6 voisinEs se sont montrer hostile à notre présence sur une réunion composé d’une vingtaine de personnes et dans un quartier habité par des centaines de personnes. Voici donc notre réponse avec les quelques sujets abordés lors de celle-ci.

Ce n’est pas une surprise et on s’y attendait, la mairie, le commissariat et quelques voisinEs dressent un portrait à charge des habitantEs de la Baudrière visant à nous criminaliser. Ces tentatives de décrédibilisation et de répression, avec un vocabulaire employé tel que “groupuscule”, mouvance”, “contre tout” laissent la porte ouverte à l’extrême-droite. On pense ces derniers mois aux différentes attaques de centres d’accueil LGBTQ+ ou encore aux agressions transphobes, homophobes et racistes en France.

On voit bien que la répression des squats ne sort pas de nulle part, la mairie en est actrice et l’avoue publiquement en faisant “pression gentiment” sur les propriétaires pour que ceux-ci multiplient leurs dispositifs anti-squat, les accompagnent dans leurs démarches ou accélèrent les procédures d’expulsion. Elle parle même de “fibre sociale” du diocèse (propriétaire de la Baudrière), pour justifier que celui-ci n’ait pas agi contre la Baudrière assez vite à son goût. Un moyen de dire que l’église serait de gauche.

Ces politiques ne sont pas nouvelles à Montreuil. Nous pensons au Marbré, l’EIF… On observe depuis des années l’affaiblissement des réseaux de solidarité politique et des squats, ce qui laisse la place aux classes sociales qui profitent de la gentrification (entrepreneurs, promoteurs, proprios…).Retour ligne automatique
La mairie nous accuse de ne pas être assez coopératifVEs. Les soi-disant “médiateurICEs” de la mairie qui viennent toquer à notre porte pour nous foutre des coups de pression, nous demander de retirer les bacs à fleurs ou nos banderoles ne nous font pas peur. Ils nous harcèlent pour enlever tout ce qui dépasse, qui déborde de leur idée ordonnée et lisse de la ville. On va pas coopérer avec une mairie qui nous intimide voir nous convoque au commissariat pour tout et n’importe quoi.

Aussi la mairie et des voisinEs qui prétendent soutenir les lieux “alternatifs” nous accusent d’être en contradiction avec les idées que l’on porte. Apparemment, nos discours ne seraient pas raccords avec les actions du lieu.

On ne prétend pas être parfaitEs ou safe, ni politiquement correctes. On se bat comme on peut, pour vivre, faire exister des idées, et créer des espaces sereins, accueillants et non-hiérarchiques. Vous cherchez à nous discréditer sur le terrain des idées et des actes ? À votre place, on se ferait petit.
Vous nous parlez d’irréprochabilité ? Commencez par soutenir ces initiatives au lieu de les réprimer et mépriser avant même qu’elles n’existent.

D’ailleurs la commissaire parle d’un dialogue entamé avec nous en 2021 qui se serait fini en gazage. Ce “dialogue” s’est avéré être en réalité une tentative d’expulsion par la force et illégale, avec des flics qui jouent aux cow-boys de la propriété privée.

Vous êtes à côté de la plaque sur la gestion qu’on fait des espaces politiques. On n’a jamais loué les lieux et on ne le fera jamais. On est pas là pour faire du profit. Les soirées elles sont à prix libre. Les thunes elles vont à des collectifs qui galèrent, à des caisses de grève, elles servent à financer des manifs, des maraudes, des caisses d’anti répression… 
On n’est pas juste contestataires visàvis de tout comme le dit Loline Bertin de la mairie, on crée aussi des espaces pour nous, pour vivre mieux dans ce monde de merde, parce que à ces espaces on n’y a pas accès d’habitude, parce qu’ils sont chers, aseptisés, cadrés, gentrifiés, dépolitisés, cis-hétéro-patriarcal, classistes.

Enfin, au sujet de l’écologie, le “combat” que prétend porté Loline Bertin, la nôtre part de là où on habite, laisse place au vivant non-humain, s’oppose à la propriété privée et à toutes les formes de domination. Communautaire et solidaire, notre écologie répond au ravage actuel que provoque vos politiques publiques. Votre écologie policière et bourgeoise des petits gestes et des flics à vélo n’est pas la nôtre. Votre acharnement et celui de quelques voisinEs sur la jardinière posée devant chez nous, nous fait doucement rire.

D’ailleurs, si vous cherchez les poubelles, qui disparaissent, elles sont probablement rue Raspail, devant le collège Paul Eluard qui bloque depuis près d’un mois, on à autre chose à faire que les cacher/voler. Gros soutien aux collégienEs en lutte !

La politique que mène la mairie et la police est la même partout. Délégitimer les personnes marginalisées qui s’organisent contre ce système mortifère pour les écraser.
Sur ce, nous voulons un arrêté anti-expulsion.

Pour l’autonomie de nos luttes, défendons les squats ! Pour la liberté d’habiter et de s’organiser en ville, défendons la Baudrière et tous les autres espaces qui ne demandent pas d’autorisation pour exister.

ExisTransInter 2023

Le 13 mai aura lieu la marche ExisTransInter à Paris, la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. Elle est appelée par un collectif inter-orga, qui s’occupe de son organisation depuis plus de 25 ans. Son mot d’ordre : mobilisé-es contre la loi Darmanin.

Rendez-vous le 13 mai à 14h place de la République!



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